Le Dakar en Drone
Je suis très heureux d’annoncer que A.S.O (organisateur du Paris-Dakar) et France TV Sport ont mandaté Freeway Prod. pour couvrir et réaliser les prise de vue par drone pour le 40eme Paris-Dakar avec nos drones. Après le Tour de France, le WRC, le Dakar est une référence de prestige à rajouter dans notre parcours, mais c’est aussi une aventure humaine extraordinaire… 20 jours de bivouac au Pérou, Bolivie et Argentine, très excités de faire voler nos drones sur le rallye le plus célèbre du monde dans des décors époustouflants et faire de superbes images… Allez on se met au boulot… 5 unités à faire partir… Gros taf de préparation, logistique et demande d’autorisation pour Christ Bozzer… Quant à moi je vais constituer mon équipe… et faire tout mes essais.
Prise de vue par drone du Dakar
L’édition 2018, qui a traversé le Pérou, la Bolivie et l’Argentine pendant le mois de janvier, a été suivie au quotidien par 2,8 millions de personnes, à la télévision sur 70 chaines et sur des plateformes en ligne.
Technique et coordination Drone sur le Dakar
La principale difficultés c’est le rythme que cela demande, il faut quand même être assez affuté physiquement car nous ne dormions pas beaucoup, nous étions sans cesse en déplacement. Autre difficulté est le sable et le vent, les points de décollage etc… ensuite il a fallu adapter a la vitesse des motos, des camions et des voitures, anticiper leur arriver, leur départ avec des entrée de champs et sortie de champ c’était un vrai exercice de style car ils n’ont pas tous les mêmes vitesse, mais rien n’était fait au Hasard car ça va tellement vite que je calais mes plans avant et je ne laissait pas place à l’improvisation. Christelle et moi-même avons travaillé plus d’un mois avant le départ pour obtenir toutes nos autorisations, il était pas envisageable de voler sans toutes les autorisations de l’aviation civile de chaque pays. Nous avons obtenu nos autorisations pour le Pérou assez vite grâce aussi a un contact de Freeway sur place, pas de législation en vigueur en Bolivie, en Argentine par contre cela était plus compliqué et Christelle a du gérer le dossier alors nous étions en train de voler au Pérou. Au départ ils voulaient que notre pilote passe un examen théorique et pratique à Buenos Aires, mais étant donné que nous avions obtenu notre licence de vol pour le Pérou ils ont accepter de valider, et puis ce sont des pays partenaires du Dakar. Il y a 10 hélicoptères sur le Dakar, on ne peut pas faire n’importe quoi et voler n’importe comment et n’importe ou. Il y a sur le Dakar un coordinateur en liaison permanente avec les hélicos, c’est lui qui nous demande d’aller sur un point GPS précis, nous donnons notre altitude et nous arrivons à nous coordonner avec les hélicoptères sans problème et sans danger. Une fois sur le tournage, je vais quand même voir les pilotes hélicos pour leur donner des indications sur ce que nous allons faire, trajectoire et altitude, il nous ai même arriver de passer sous un hélico, à partir du moment ou tous le monde sait ce qu’il fait et respecter bien la sécurité de chacun, il n’y a pas de problème
Notre mission Drone sur le Dakar
Notre dernière mission a consister a fournir toutes les images aériennes drone sur le dakar 2018 entre le 2 et le 22 Janvier dernier, une mission de 20 jours couronnes de succès.
A.S.O et France TV Sport, nous on confie lq lourde responsabilité défourner des images aériennes en drone en complément des 9 hélicoptères présent sur ce Dakar. Il ne s’agissait pas de fournir des images aériennes types hélicoptères mais pouvoir apporter autres choses ce qui justifiait notre présence, un challenge et un défis que nous avons accepter et honore; J’ai choisi de prendre 3 inspire 2 avec différentes optiques, 12mm, 45mm etc… les I2 étaient essentiellement utilisés pour la course du a sa vitesse de pointe en mode sport, et il a vraiment fait ces preuves sur les départs en ligne ou j’ai réussi a garder dans mon cadre un Sebastian Loeb ou Stéphane Peterhansel plus de 30 secondes. Ensuite j’ai fait le choix de prendre du Freefly pour le direct France TV et ceci pour 2 raisons, la première c’est que les bivouac sont souvent sur des aéroports militaires et civils donc en NFZ, le Freefly ne se bloque pas sur une no Fly zone, ensuite France TV Sport voulait un signal broadcast, et après des essais techniques chez AMP Visual, nous nous sommes aperçu que le I2 ne répondait pas au cahier des charges, notamment pour envoyer un signal 1080i, j’ai donc équipé le freefly d’une movi pro et d’un GH4 avec une sortie 1080i, nous avions 2 systèmes de retransmission, le Connex qui était souvent perturbé sur le bivouac et un système de retransmission de AMP Visual …très performant qui quant à lui ne subissait aucune perturbation extérieur